Un mental en acier

Un mental en acier


La patience
« Le temps ne respecte pas ce qui se fait sans lui »
Un des principes fondamentaux de la force mentale est la patience. Il n’est pas étonnant de constater qu’elle est très peu respectée lorsqu’on connait son étymologie. Patience vient du grec « pathos », qui veut dire « souffrance ». En médecine, contrairement à ce que l’on pourrait penser, le patient n’est pas « celui qui attend » mais bien « celui qui souffre ».

Aujourd’hui, l’impatience marque un manque de confiance dans la vie, dans le temps, en soi et en les autres. Utiliser la patience dans le cadre de la force mentale revient à apprendre à dominer l’écoulement du temps et ne pas le laisser générer de l’angoisse.
Une réaction n’a pas besoin d’être immédiate, il vaut mieux prendre le temps de la réfléchir et donc « tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler ».

Il y a 2 attitudes face à une difficulté :

Prendre le temps d’envisager une réaction et ses conséquences : c’est la patience

Réagir de manière réflexe, automatique et donc irrationnelle


L’impatience génère une certaine nervosité qu'il est important d'évacuer pour rester maître de soi : en secouant les mains dans un mouvement de décharge par exemple, ou en serrant fort un objet ce qui permet de transférer ce trop plein d’énergie. Les gestes du genre jouer avec son stylo ou tapoter avec ses doigts ne vont pas être bénéfiques car d’une part, ils vont manifester votre nervosité auprès des autres, et d’autre part ils ne permettent pas d’évacuer.


Le courage
Les choses qui nous font peur nous affaiblissent, nous découragent. Il est plus facile d’être dans la fuite, dans l’évitement, que dans l’affrontement de ce qui nous effraie. L’évitement est un mécanisme de défense qui est considéré comme non fonctionnel à long terme, c’est-à-dire que sur la durée il ne nous sera pas bénéfique.
Pour être courageux, il est nécessaire d’avoir de la volonté et de la persévérance. La force mentale consiste ici à ne pas abandonner face aux difficultés qui se présentent.
Avoir du courage et de la volonté, c’est aussi résister à la facilité de faire comme tout le monde, d’être un mouton. Avec la force mentale, on apprend à ne pas chercher à accepter les idées généralement admises par le plus grand nombre.

La volonté, c’est savoir dire OUI au changement, alors que le courage c’est savoir dire NON en sachant à quoi on renonce.


La sagesse
Enfin être fort mentalement, c’est apprendre à ne pas juger les autres, à être dans l’acceptation totale de ce qu’ils sont. Cela ne signifie pas qu’il faut aimer tout le monde, loin de là, mais plutôt apprendre à ne pas critiquer ceux qui nous déplaisent et rester silencieux lorsque la conversation tourne autour d’eux.
Etre silencieux c’est aussi une forme de respect des autres, mais surtout une forme de confiance en soi. Les gens qui font du bruit le font souvent pour se prouver qu’ils existent (bien sûr, je ne parle pas des bruits que l’on peut considérer comme normaux, mais bien de ceux qui n’ont aucune utilité apparente). La personne forte n’a pas besoin de ce bruit pour connaître sa valeur.


Au final, la force mentale est quelque chose que l’on peut acquérir si on s’en donne les moyens et que l’on est prêt à changer plusieurs choses dans ses habitudes de vie. A vous maintenant d’aller plus loin et de trouver en vous cette force mentale.



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Mis en ligne le 20 Janvier 2016



Pour aller plus loin :

Jacques H. Paget, Le pouvoir de la force mentale, Plon, 2013

Extrait de l'ouvrage de J.H. Paget

D'autres règles de vie : Les 4 accords toltèques